Etablie à Paris depuis juillet dernier, Poolside est restée relativement discrète ces derniers mois. Si à date, elle n'a encore rien publié, les fonds de cette série devraient servir au développement de son grand modèle de langage dédié au développement logiciel.
Célia Séramour
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L'été dernier, la start-up Poolside a fait parler d'elle dans. D'origine américaine, la jeune pousse a décidé de s'installer à Paris début juillet 2023 et d'y établir son siège social - et non à San Francisco où est basé l'un de ses fondateurs. Pour financer son développement, la start-up a par ailleurs levé 100 millions de dollars supplémentaires, s’ajoutant au 26 millions déjà recueillis au printemps passé. Aujourd'hui, elle s'apprête à lever pas moins de 400 millions de dollars reposant sur une valorisation post-monétaire de 2 milliards de dollars.
Nos confrères de TechCrunch rapportent que Bain Capital Ventures et DST sont en pourparlers pour co-diriger le cycle. Pour mémoire, BCV a participé à la série d'amorçage de la start-up au printemps dernier tandis que DST est un nouvel investisseur. Reste à savoir si l'on retrouvera les investisseurs ayant participé au tour de table de l'été dernier. Ces derniers sont essentiellement français : Xavier Niel, Rodolphe Saadé, le patron de l’armateur CMA CGM, Motier Ventures, le véhicule d'investissem*nt des propriétaires des Galeries Lafayette, ou encore Bpifrance.
Un LLM dédié au développement logiciel
Fondée en avril dernier, la société est le fruit d'un rapprochement entre Jason Warner, ancien CTO de GitHub et Eiso Kant, fondateur d'Athenian, entreprise dédiée à l'application de l'IA au code. D'après son site, la start-up développe un LLM dédié au développement de logiciels et d'applications. "Alors que d'autres se concentrent sur la construction d'une IA à usage général, nous avons décidé de nous concentrer sur une seule capacité, le développement de logiciels. Pour créer des logiciels, il faut comprendre et modéliser le monde, et être capable de raisonner et de planifier".
La start-up recrute activement à plusieurs postes d'ingénieurs - GPU, cloud, pré-entraînement, exécution de code, full-stack, data, solutions architect - à distance pour la plupart avec la possibilité d'être sur la côte Est des Etats-Unis, en région Europe ou à Paris.
Le marché de l'IA s'échauffe en France
En parallèle, d'autres start-up d'IA montent en grade. Mistral AI, fleuron tricolore, a récemment levé 600 millions d'euros pour une valorisation à près de 6 milliards d'euros. Ses ambitions sont fortes : recruter et renforcer sa présence outre-Atlantique. Le premier semestre de cette année a été chargé en annonces pour la start-up. Elle a consacré ce temps à la poursuite de sa stratégie de multiplication des plateformes, s'entourant d'entreprises de premier rang telles qu'AWS, Databricks, Google, Microsoft, Salesforce, Snowflake, etc. A écouter l'un de ses fondateurs, Arthur Mensch, il s'agit d'"apporter l'intelligence artificielle générative partout".
Fin mai, la société a, elle-aussi, dévoilé son propre LLM adapté aux tâches de génération de code baptisé Codestral. Relativement compact, ce modèle de langage offre des performances intéressantes en la matière, notamment dans le langage Python.
Une autre start-up, fraîchement sortie du nid, a fait son apparition à Paris. Répondant au nom de H, elle se présente comme une société qui "travaille sur des modèles d'action, pour augmenter la productivité des travailleurs" avec "des capacités d'IA scandaleuses pour l'automatisation des tâches et la prise de décision" (rien que ça). Pour assurer son développement, elle a réalisé une levée de fonds en amorçage de 220 millions d'euros.
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La start-up Poolside en passe de lever 400 millions de dollars pour son modèle d'IA dédié au code
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